L’originalité de la céramique japonaise “Minoyaki”

Le Mino-yaki (ミノ焼, "céramique de Mino" ou Minoyaki) est une forme d’artisanat japonais au riche passé. Apparue il y a plus de 1300 ans dans la préfecture de Gifu, cette poterie a traversé les époques en évoluant tout en conservant son authenticité et son savoir-faire ancestral. Aujourd’hui, le Mino-yaki est reconnu pour sa grande diversité de styles, sa qualité exceptionnelle et son adaptabilité aux besoins modernes, allant du vase japonais à la vaisselle.
La grande variété des céramiques japonaises
Quand on parle de céramique et de Japon, on ne peut pas parler d’UNE céramique. Ce serait comme vouloir agglomérer pour la France, les porcelaines de Limoges, les céramiques de Vallauris ou les poteries de Soufflenheim.
Konjaku a d’ailleurs déjà eu l’occasion de vous présenter la finesse des porcelaines d’Arita, ou encore les mystères de la fabrication des célèbres poteries à cuisson en flamme directe de Bizen.
Les grands lieux de la céramique japonaise
Historiquement, 6 grands “fours” sont considérés comme à l’origine de la céramique japonaise :
- Bizen, dans la préfecture d’Okayama;
- Seto,
- Tokoname, tous deux situés dans la préfecture d’Aichi;
- Echizen de Miyazaki;
- Shigaraki qui porte justement le nom de la préfecture de Shiga;
- Tamba-Tachikui dans la préfecture de Hyogo.
Mais au-delà de ceux-ci, d’autres appellations ont su se développer et acquérir leurs lettres de noblesse comme le fameux Raku, né à Kyoto et apprécié des amateurs de la cérémonie du thé, le style Tenmoku, le Hagiyaki ou encore le Koito Yaki, dont nous vous avions également déjà parlé dans notre vidéo dédiée.
Les différents types de céramiques japonaises
Parfois géographiques, parfois liées à une technique particulière, nombre de ces céramiques sont devenues célèbres de par le monde en raison de leur aspect toujours particulier, les ressources naturelles utilisées et leur grande qualité. Parmi les plus connues, on retrouve :
- Arita-yaki : ce sont de délicates porcelaines blanches aux motifs raffinés, héritage de la dynastie Ming.
- Bizen-yaki : c’est une céramique rustique, non émaillée, aux textures brutes révélant la beauté de la terre.
- Shigaraki-yaki : ce sont des poteries au charme naturel, souvent utilisées pour les tanuki en céramique.
Bénéficiant de l’héritage du four de Seto peu éloigné de la région, la céramique dite de “Mino” a pris une place prépondérante sur le marché de la céramique japonaise qui mérite qu’on s’y intéresse également.
L’histoire du Mino-yaki
Origines de la céramique de Mino
C’est dans la région de “Tono” (alentours de la ville de Toki, au sud-est de Gifu) qu’ont été retrouvées les plus anciennes poteries japonaises de cette région. Celles-ci démontrent qu’une activité de ce type existait déjà, il y a plus de 1300 ans.
Ces premières céramiques qu’on appellera plus tard “Minoyaki” étaient alors réalisées en utilisant des fours de montagne d’un style ancien qu’on appelle “anagama”.
À l’image du Bizenyaki, ces fours exploitaient la cuisson à flamme directe, l’habillage des objets réalisés étant donc directement lié à la manière dont les cendres se déposaient sur la céramique et de la manière dont les flammes venaient en lécher la surface durant la cuisson.
Un style artisanal à part entière
C’est au 17ᵉ siècle que les particularités du Mino Yaki apparurent, grâce au soutien du seigneur de la région, Furuta Oribe. Ce maître de thé et élève direct de Sen no Rikyu sut voir dans l'essor de la pratique de la cérémonie du thé une opportunité pour une vaisselle de qualité, mais à l’aspect plus simple, plus proche des valeurs de ce qu’on appellera le « wabi-sabi », que celles en vogue jusqu’alors.
Oribe donna d’ailleurs son nom à une forme d’engobe aujourd’hui très répandue dans le Minoyaki.
Comme nous le verrons plus loin, l’originalité des céramiques de Mino vient d’abord de leur production de masse. Celle-ci se développa durant l’ère Meiji (fin XIXè siècle) et fut d’autant plus renforcée lorsque le Japon fut amené à exporter ses céramiques en masse au moment de la Première Guerre mondiale.
Aujourd’hui, la vaisselle et les vases en Minoyaki représentent à eux-seuls pas moins de la moitié de la production de céramiques au Japon.
Minoyaki, une appellation plus géographique que technique
S’il est assez facile d’identifier un bol réalisé en Raku ou encore une porcelaine d’Arita, du fait de leurs caractéristiques propres, il est beaucoup plus compliqué de caractériser une assiette de Mino tant les styles et les méthodes de fabrication peuvent varier dans cette région. Car la désignation Minoyaki est avant tout une forme d’« appellation géographique contrôlée » que la signature d’une méthode de cuisson particulière.
Les grands principes de fabrication des céramiques de Mino
Les étapes majeures de réalisation d’une céramique de Minoyaki ne possèdent pas de grande spécificité. Comme déjà évoqué, ce n’est pas là que cette appellation prend sa source.
Pétrissage de l’argile
La première étape consiste à effectuer un pétrissage de l’argile afin d’en éliminer au plus possible les bulles d’air. Comme dans de nombreux process de poterie, ce pétrissage est réalisé sur un mouvement de rotation. L’originalité du pétrissage pratiqué dans cette région provient d’une alternance de malaxation plutôt ample et de geste plus en finesse et douceur. Cette alternance a pris le nom de “pétrissage chrysanthème”.
Mise en forme
Il existe quelques artisans de la région de Mino qui produisent des céramiques à la main. Toutefois, le Minoyaki se caractérisant principalement par une production de masse abordable, la majorité des pièces sont façonnées par usage d’un moule en plâtre. Le plus souvent, le moulage est réalisé par pression assurée par injection d’air comprimé.
Séchage
Une fois retirées de leur moule, les pièces doivent être séchées avec lenteur avant d’être cuites. Selon les artisans, le séchage s’effectue dans une pièce dédiée, ou à l’extérieur, au Soleil. Le temps de séchage dépend de nombreux facteurs tels que l’épaisseur de la poterie, la taille de la pièce, etc.
Cuisson du biscuit
Afin de garantir une certaine durabilité à une céramique, il est important de cuire le biscuit avant la pose de l’émail. Cette étape permet de supprimer toute humidité résiduelle et de faciliter la pose ultérieure de l’engobe. En général, cette première cuisson s’effectue entre 700 et 800 degrés Celsius.
Décoration avant Emaillage
Les artisans de cette région pratiquent parfois l’ajout de décorations à même le biscuit de l’objet, lesquelles se révèleront dans leur aspect réel une fois l’application et la cuisson de l’engobe. Pour ces décorations, les artisans utilisent la majorité du temps des pigments d’origine métallique comme le cuivre, le cobalt, etc. Par exemple, en utilisant un oxyde de cobalt baptisé “zaffar”, les décorations adopteront la fameuse couleur indigo si fréquente dans l’esthétique japonaise.
Emaillage
Le biscuit préalablement cuit et éventuellement décoré est ensuite recouvert d’un engobe qu’on nomme parfois aussi « glaçure ».
Durant une seconde cuisson, l’engobe va fondre et donner une surface ressemblant à du verre. Cette opération, au-delà de l’aspect esthétique qu’elle peut provoquer, apporte une meilleure imperméabilité et une plus grande durabilité aux céramiques Minoyaki. Il existe de nombreuses techniques de pose de cet engobe.
Cette seconde cuisson est réalisée à haute température. Afin d’obtenir une cuisson uniforme, il est important de se garantir d’une densité uniforme au sein du four. Les objets y sont placés avec une grande attention. Selon les artisans, les cuissons sont effectuées au four électrique, à gaz, rarement à bois de nos jours.
Décoration sur Email
Certaines céramiques de Mino bénéficient d’une décoration réalisée après la phase d’émaillage. Là encore, on utilise le plus souvent des pigments métalliques pour ces décorations. Le cas échéant, une telle décoration post-émaillage implique de devoir cuire la pièce une troisième fois, cette fois-ci à 700 / 800 degrés seulement afin d’éviter de dégrader le fruit de la cuisson initiale.
Finition
Ça y est ! Notre céramique Minoyaki est terminée ! Un dernier examen de contrôle et un éventuel léger polissage viennent finaliser le processus.
Les différents styles du Minoyaki
On vous l’a déjà indiqué, on ne peut pas vraiment définir les céramiques de Mino par un style de céramique particulier. Il existe même des porcelaines qui portent le label « Minoyaki ».
Toutefois, on tend à rattacher tout de même certaines formes de décoration au Minoyaki. Nombreuses, on en répertorie officiellement aujourd’hui une quinzaine, certaines sont aujourd’hui reconnues pour elles-mêmes et peuvent donc être facilement reconnaissables.
Le style Oribe et ses variantes
Le style de Minoyaki le plus apprécié porte le nom même du premier promoteur de ces céramiques, « Oribe ». Ce style-là se reconnaît par une forme de poterie relativement brute, parfois irrégulière, possédant un engobe partiel ou total sur des tons verts et noirs.
La volonté de ces poteries est de rapprocher l’objet de son origine afin de faciliter le lien entre l’homme et la nature. Ce qu’on appelle le courant « wabi-sabi ».
Le style Oribe connaît quelques variantes qui ont pris elles-mêmes une telle ampleur qu’elles ont aujourd’hui leur propre dénomination, en particulier le « Aooribe » où la dominante de couleur sera bleue et non verte, et le « Akaoribe » où cette fois-ci, c’est le rouge qui sera présent.
Les autres principaux styles de Minoyaki
Parmi les autres grandes dominantes dans les céramiques de Mino, on trouvera les styles suivants :
- Le style « Setoguro » (瀬黒) où la poterie exprimera sa sobriété par un usage majeur de la couleur noire. Créée durant l’ère Tensho (fin du XVIè siècle), elle prend parfois le nom de « Tenshoguro ». Afin de réaliser cette coloration et cette texture, les potiers soumettent un engobe ferreux à une cuisson intense à 1200 degrés Celsius, suivie d’un refroidissement rapide. Très prisée pour la cérémonie du thé, elle incarne l’élégance sobre du Wabi-Sabi.
- Les céramiques « Kannyu » (裂裂)expriment une technique de glaçure craquelée où de fines fissures apparaissent à la surface de l’émail, créant un effet esthétique recherché.
- Le style « Shinoyaki » (仙野焼き) avait eu tendance à disparaître durant l’ère Edo mais est regagné en popularité durant l’ère Meiji. Il se reconnait à un engobe gris mettant en valeur des décorations blanches sur une thématique végétale d’automne. Son engobe est réalisé sur une base feldspathique qu’on cuira à haute température.
- La forme « Kiseto » (黄瀬, "Jaune Seto") se reconnaît là encore à une forme irrégulière très wabisabi sur une dominante de jaune parfois soulignée de quelques éléments verts. Cette coloration particulière est obtenue par la pose d’un engobe très fin, réalisé avec des cendres claires.
En plus des styles, certaines techniques de décoration spécifiques enrichissent encore la diversité du Minoyaki :
- Icchin (一針) : Méthode de décoration en relief, où une barbotine épaisse est appliquée au pinceau ou à la seringue pour créer des motifs en relief.
- Sometsuke (青絵) : Décoration au bleu de cobalt, appliquée sous une glaçure transparente, conférant un aspect traditionnel et raffiné.
- Akae (赤絵) : Peinture en rouge, souvent combinée à des motifs floraux ou symboliques inspirés des arts chinois et japonais.
Tajimi, cœur du Mino-yaki
Le terme de “Mino” fait référence à l’ancienne désignation de la région sud de l’actuelle préfecture de Gifu. Centrée autour de la ville de Mino, plus connue pour son papier washi que pour ses céramiques, cette région inclue les villes de Tajimi, Toki, Mizunami et Kani, lesquelles sont réellement le berceau du Minoyaki.
Si vous êtes passionné de céramique, Konjaku ne peut que vous recommander de vous rendre à Tajimi et d’y visiter deux lieux emblématiques :
- la Honmachi Oribe street
- le musée des Arts Céramiques de Mino
Honmachi Oribe Street, le paradis du shopping de Minoyaki
Lorsque vous arrivez à la gare de Tajimi, aucun doute à avoir : le hall de celle-ci est décoré de carreaux réalisés en céramique et plusieurs pièces sont exposées dans le couloir. De quoi déjà se mettre en train.
De là, il suffit de se rendre au pont “Tajimibashi” (10 minutes à pied) pour entamer la découverte d’une rue dédiée à la céramique de Mino, la fameuse “Oribe street”, du nom de ce daimyo qui contribua fortement au développement des poteries de la région.
Dans cette rue, les magasins de céramique se succèdent les uns aux autres, donnant l’opportunité au visiteur de faire son choix parmi une très grande variété de styles… et de budget.
Le Musée des Arts Céramiques de Mino
Pour y accéder, il vous faudra prendre un taxi ou accepter de marcher une bonne demi-heure à partir de Oribe street ; mais l’effort sera récompensé par un superbe musée dédié au Minoyaki.
Vous y trouverez bien entendu une partie historique, mais également une superbe salle d’expo proposant des œuvres modernes de céramistes de la région, et même un atelier dans lequel il vous sera possible de réaliser votre propre bol sous le regard avisé d’un professeur.
Le musée est d’ailleurs localisé dans un parc dédié au Minoyaki où vous pourrez profiter de nombreuses activités autour de cette céramique, y compris participer à une cérémonie du thé, et bien entendu faire un peu de shopping dans un magasin dédié.
Comment se rendre à Tajimi
Située dans la préfecture de Gifu, il est assez naturel de partir de la gare de Gifu pour rejoindre la gare de Tajimi. En empruntant la ligne “Takayama” vers l’est, il vous faudra environ une heure pour accéder à cette petite bourgade.
Toutefois, si vous recherchez un trajet efficace à partir d’une gare “shinkansen”, vous pourrez aussi rejoindre Tajimi depuis la gare de Nagoya en empruntant la ligne “Chuo” ou la ligne “Shinano” en direction de Nagano. Comptez quarante minutes de trajet.
Toki, la petite sœur, grande productrice de Minoyaki
Autre lieu emblématique du Minoyaki, la ville de Toki est voisine de Tajimi. Celle-ci possède également de gros avantages pour le visiteur avide de céramique japonaise.
Oribe Hills, le sanctuaire des distributeurs de Minoyaki
Plus difficilement accessible à pied, il est un autre lieu emblématique de la production de Minoyaki : la colline Oribe, ou “Oribe hills”. C’est en effet sur cette colline que plusieurs gros distributeurs de Minoyaki se sont rassemblés, permettant aux professionnels de les visiter les uns après les autres très facilement.
Ici toutefois, l’esprit n’est pas à l’achat coup de cœur d’une petite tasse ou une jolie assiette : on y vient pour acheter “en gros”, par lot de pièces identiques. Il existe cependant un très joli magasin de vente pour les particuliers situé au pied de la colline, à la station d’autoroute “Shino Oribe”. On peut y descendre depuis la colline en empruntant un escalier.
Si vous avez l’opportunité de vous rendre à Tajimi entre le 3 et le 5 mai, donc en pleine “Golden Week”, nous vous recommandons de prévoir un détour sur cette colline. En effet, les villes de Toki et de Tajimi y organisent chaque année une forme de “festival de la céramique” qui vous permet d’y rencontrer un nombre incroyable d’artisans proposant leurs céramiques à des prix très intéressants.
À l’occasion de ce festival, une navette gratuite assure la liaison depuis la gare, rendant cette colline un peu excentrée, soudainement facilement accessible.
Comment se rendre à Toki
Ici, pareillement, le train est une excellente option pour atteindre Toki même si, une fois sur place, vous aurez probablement besoin d’emprunter un taxi ou un bus pour vous rendre sur les différents lieux mentionnés. Comme pour Tajimi, la gare de Nagoya est un bon point de départ, même si l’accès depuis Gifu demeure faisable.
Attention, petite astuce pour préparer votre trajet : la gare de Toki se nomme “tokishi”. Si vous demandez à Google Maps de vous trouver un itinéraire vers la “gare de Toki”, vous n’aurez pas de grands résultats.
L’originalité du Minoyaki : le partage des tâches
L’artisan se concentre sur son art
L’un des aspects les plus fascinants du Mino Yaki réside dans son modèle de production unique basé sur la spécialisation des artisans. Contrairement à d’autres céramiques où un seul artisan maîtrise l’ensemble du processus, le Mino-yaki repose sur une division du travail très précise. Chaque artisan excelle dans une tâche spécifique :
- Le modeleur façonne les pièces en utilisant des techniques traditionnelles comme le tournage ou le moulage.
- L’émailleur applique les glaçures et décorations, en fonction du style recherché.
- Le maître du four gère la cuisson en optimisant la température et l’atmosphère du four pour obtenir les effets désirés.
Pour mieux comprendre ce fonctionnement et découvrir la fabrication des céramiques de Mino, le céramiste Kaneko Kohyo a eu la gentillesse de nous ouvrir les portes de son atelier.
Le distributeur se charge de rassembler et de commercialiser
Une autre spécificité du Mino-yaki est son modèle de distribution. Contrairement aux céramiques produites en atelier individuel, où l’artisan doit lui-même gérer la vente de ses pièces, le Minoyaki bénéficie d’un réseau de distribution structuré.
Les coopératives artisanales permettent aux potiers de se concentrer uniquement sur leur production, sans avoir à gérer la vente directe. Ces coopératives regroupent les pièces des différents artisans et les distribuent à travers le Japon et à l’international.
Les marchands spécialisés jouent un rôle clé dans la mise en valeur des pièces, en sélectionnant les plus représentatives et en les intégrant aux circuits commerciaux, notamment les boutiques spécialisées et les expositions.
Et bien entendu, le mino-yaki n’échappe pas à la digitalisation de son modèle de distribution.
Minoyaki : l’approche japonaise d’un excellent rapport qualité / prix
Mino-yaki : des céramiques esthétiques, durables et abordables
Le Mino-yaki est réputé pour offrir un compromis parfait entre authenticité artisanale et accessibilité. En effet, son système de production optimisé permet d’obtenir des pièces de haute qualité à des prix abordables, tout en respectant les traditions japonaises.
Contrairement à d’autres céramiques qui sont parfois réservées à une élite, le Minoyaki est conçu pour être utilisé au quotidien, sans sacrifier ni la durabilité ni l’esthétique.
Céramique de Mino : attention aux copies !
Comme pour de nombreux produits artisanaux japonais, la céramique Minoyaki fait l’objet de nombreuses imitations, notamment en Chine. Ces copies, bien que visuellement proches des originaux, souffrent souvent d’une qualité moindre due à l’utilisation de matériaux de substitution et à des techniques de fabrication industrielles plutôt qu’artisanales.
Contrairement au Mino-yaki authentique, les imitations peuvent présenter des finitions moins soignées, des émaux moins résistants et une longévité réduite, ou au contraire, des pièces qui se ressemblent beaucoup trop pour être réalisées à la main.
Les connaisseurs savent identifier ces différences en observant des éléments clés tels que, notamment les marques d’atelier. Les artisans japonais signent souvent leurs œuvres, ce qui est rarement le cas des productions en série. Premier indice : si le label « made in Japan » n’est pas présent sur la pièce, soit gravé sur le fond ou par l’ajout d’un autocollant, posez vous des questions.
L’achat auprès de distributeurs spécialisés et de boutiques reconnues reste le meilleur moyen de garantir l’authenticité de votre céramique Mino-yaki.
Le Mino-yaki est une véritable invitation à découvrir l’artisanat japonais sous toutes ses formes. Accessible, authentique et empreint de tradition, il séduit aussi bien les collectionneurs que ceux qui recherchent de la vaisselle du quotidien avec une touche unique. Si vous voulez apporter une part de cet héritage chez vous, explorez notre sélection de bols japonais et de vases en Mino-yaki sur notre boutique en ligne !
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