Daifuku vs mochi : les différences
Mochi, daifuku, dango… si vous êtes un amoureux du japon, un otaku de la gastronomie nippone, ou un simple lecteur de manga, vous connaissez ces pâtisseries à base de riz gluant.
Mais savez-vous les reconnaître ?
Retenez bien ceci : tous les daifuku sont des mochis, mais tous les mochis ne sont pas des daifuku. Daifuku vs mochi : découvrez les différences entre ces 2 snacks emblématiques du Japon.
Mochi : définition d’un classique de la confiserie japonaise
Le mochi (糯), avec sa texture élastique et sa douceur sucrée, est un incontournable de la confiserie japonaise.
Le mochi traditionnel est un dessert composé d’une pâte de riz gluant qui porte le même nom. Il est fabriqué à partir de mochigome, riz plus gluant que celui utilisé pour les plats comme les sushis ou les don (katsudon, oyakodon…), le uruchimai.
Autrefois, les Japonais fabriquaient eux-mêmes leurs mochis pour le Nouvel An. C’est le mochitsuki ou fabrication de gâteaux de riz. Le riz est pilé jusqu'à obtenir une pâte homogène et souple.
Le mochi est souvent saupoudré de fécule, de cacao ou de sucre afin qu’il ne colle pas aux doigts. Sa texture élastique rappelant le chewing-gum peut paraître étrange aux non-initiés, mais c’est ce qui le rend amusant à manger.
Bien qu’il soit d'aspect gélatineux, le mochi n’est composé que de farine de riz gluant, d’eau, de sucre et de fécule. C’est donc une petite douceur très appréciée par les personnes véganes et autres gourmands qui cherchent à se faire plaisir.
Daifuku : la douceur farcie d’un cœur gourmand
Le daifuku, parfois appelé daifuku mochi, est un dessert délicieux très apprécié dans l’archipel nippon. C’est certainement le dessert le plus représentatif des wagashi, nom donné aux pâtisseries traditionnelles japonaises.
L’origine du mot daifuku est assez obscure. Certains l’écrivent 大福餅, le gâteau de bonne fortune, d’autres l’écrivent 大腹餅, le gâteau au gros ventre. Même si la première version semble aujourd’hui plus répandue.
Cette friandise sucrée serait née au XIXe siècle, pendant la période Edo, et serait un dérivé d’un plat plus gros et salé appelé mochi azura.
Le daifuku mochi était consommé durant le Nouvel An. Aujourd’hui, on en trouve absolument partout : kombini, pâtisserie, café… On peut aussi le savourer pendant la cérémonie du thé avec un excellent thé vert japonais.
Doux, rond, sucré et un peu gluant, il peut être garni de anko, la pâte de haricot azuki (haricot rouge au goût légèrement sucré), de fruits ou aromatisé.
Blanc, vert, rose, brun ou encore violet, nature, aromatisé ou recouvert de graines, on trouve des daifuku de toutes les couleurs et de tous les goûts. Il est même possible de trouver certaines éditions limitées aux couleurs de héros de manga, les daifuku mochi Naruto.
Daifuku vs Mochi : les différences entre ces deux pâtisseries traditionnelles
Si vous avez lu le début de l’article, vous avez déjà une petite idée des différences entre ces deux snacks japonais.
Daifuku vs mochi, voici les principales différences.
Le daifuku est lui-même composé de mochi. Contrairement au dessert classique, celui-ci est fourré. Les versions les plus traditionnelles sont fourrées à la pâte de haricot anko seule, le mame anko, ou de la pâte garnie d'une fraise rouge et sucrée qui rend le daifuku très visuel, le ichigo anko.
Le daifuku est plus long à préparer que le mochi, puisqu’il doit être fourré et non pas simplement aromatisé.
La texture et le goût sont sensiblement différents entre le mochi et le daifuku. Comme le daifuku est souvent fourré, les ingrédients utilisés se combinent avec le riz gluant. Vous obtiendrez ainsi une texture plus granuleuse pour la saveur anko, plus amère ou acide pour les versions fruitées, et plus sucrées pour les versions gourmandes aromatisées au chocolat ou au caramel.
Il y a moins de choix de parfums pour le mochi que pour le daifuku. Il est très commun de trouver des mochis natures, aromatisés à la fraise, à la prune ume, au café ou au thé matcha, Mais pour les goûts plus exotiques comme les saveurs framboise, melon, cookie, caramel, fruits rouge, chocolat, pêche ou même cacahuète, optez pour les daifuku.
Comme le mot “mochi” est devenu courant en occident, il n’est pas rare de retrouver cette mention sur les boîtes de certaines pâtisseries ou sur les étiquettes. Mais ne vous y trompez pas : si les mochis sont fourrés, ce sont des daifuku.
Au delà du daifuku et du mochi, les dango, sakura mochi, et autres pâtisseries japonaises
En plus des daifuku mochi, la pâte de riz se décline en plusieurs patisseries emblématiques du Japon.
On retrouve par exemple le célèbre dango, consommé dans les mangas, pendant les matsuri (festivals). Le dango est une brochette composée de 3 ou 4 boulettes de mochi. Elles peuvent être natures et servies avec un accompagnement comme de la sauce soja caramélisée. Mais la représentation la plus populaire reste le dango rose, blanc et vert, appelé hanami dango et mangé au moment du hanami, lors de la floraison des sakura.
Le kusa mochi, ou yomogi mochi, est un daifuku mochi de couleur verte aromatisée à l’armoise. Il est fourré à la pâte de anko. L’armoise donne un petit goût d’herbe fraîche qui peut surprendre les papilles non habituées. Attention donc si vous en consommez au Japon : tout ce qui est vert n’est pas nécessairement aromatisé au matcha.
Le sakura mochi est aussi beau que bon. De couleur rose, et fourré à la pâte de anko, il est entouré d’une feuille de cerisier qui lui donne un goût très légèrement salé.
Il existe un nombre important de variantes au daifuku classique. Toasté, glacé ou décliné suivant des recettes occidentales (au tiramisu par exemple), vous pouvez trouver tout un tas de recettes différentes. Le mochi, le dango et le daifuku sont des en-cas parfaits pour les petites faims ou les curieux qui veulent tester autre chose que les biscuits. Envie de goûter une de ces friandises japonaises chez vous ? Vous pouvez retrouver notre sélection de daifuku mochi japonais.
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